jeudi 1 septembre 2011

Le grand silence

J’aimerais bien vous faire un message dans lequel vous pourriez profiter du silence. Comme moi. Mais ça n’est pas en lisant qu’on profite du silence… c’est en se séparant des différentes sources de bruit.
Ca y est, il est parti. Mon colloque. Celui qui bougeait dans tous les sens. Avec qui je faisais mille choses. Parti. Le calme. La paix. Le silence…
C’est bien. J’aime. Seul. Seul face à soi-même. Seul face à moi-même. Seul dans le silence d’un appartement où j’ai vécu tant de choses. Seul.
Il est bon de pouvoir profiter des activités qui bougent. Qui remuent. Qui permettent de sortir. Il est bon aussi de prendre le temps qu’on a. Se poser. Attendre. Renter en soi-même.
Comment se connaitre si on ne se rencontre pas ? Comment savoir qui on est si on ne s’écoute pas ? Comment comprendre pourquoi on agit comme on le fait si on n’a pas de recul sur soi ?
Dans la rue. Il y un endroit. Banal. Comme n’importe quel endroit. Sur un mur, un graffiti. Traduction approximative et non littérale : dans la rue, le temps, ce n’est pas de l’argent, c’est de l’art. On peut méditer dessus. On peut parodier, aussi. Dans sa chambre, la parole est d’argent, le silence endort. Silence…
Parfois… Pas toujours. Parfois… la communication peut se passer de mot. Même d’onomatopée. Souvenez-vous. Votre dernier coucher de soleil. Passé en silence… le silence dilate le cœur et ouvre à ce qu’il y a de plus grand et de plus beau…
La contemplation se passe dans le silence. Toute l’attention portée sur l’objet contemplé. Qu’est-il encore besoin de parler… ?
Choshow. Silencieux contemplatif.

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