dimanche 18 septembre 2011

Samedi, Anta, Moray, Maras

Et aujourd’hui, la fantastique journée de samedi.
Bon, allez, grasse matinée aujourd’hui, c’est le weekend quand même ! Réveil 5h 30, à 6h je suis opérationnel, à 6h30 j’ai déjà pris mon petit déjeuner et je démarre ma journée. Ca, les gens, j’appelle ça la classe. Vous aussi, le weekend, pensez à prendre des grasses matinées comme ça de temps en temps, ça donne la pêche !
Anta. Site archéologique. J’ai acheté un ticket 130 soles pour visiter plein de trucs pendant dix jours, j’aurais pu l’avoir à 70 soles si j’avais une preuve que je suis bien étudiant. En fait, même sans la preuve, j’aurais pu trouver le moyen de l’avoir, parce qu’on m’a jamais demandé après aux check point de montrer une carte d’identité ou quoi. J’ai vaguement l’impression de passer pour un pigeon… Le site est pas mal. Des terrasses très grandes, recouvertes d’herbes. Ils n’ont pas dit à quoi servait le site. Ca peut très bien être un site pour produire de la nourriture, non ? Enfin, juste à côté, et avec des terrasses bien moins impressionnantes, il y a bien des cultures, donc pourquoi pas… Je me sens petit dans ces Andes immenses…
Après, je voulais aller à Maras voir les mines de sel. Mais juste avant de prendre le transport, j’ai rencontré un français, 28 ans, notaire, ayant fait ses études à Versailles, qui parle un espagnol extrêmement… limité, et on a fait un bout de chemin ensemble. Evitant les taxis excroquant les pauvres touristes naïfs, on a réussi à s’en sortir pour des sommes tout à fait acceptables, partageant une partie des frais, et on a visité après le déjeuner les amphithéâtres de Moray. Ca à la tête des amphithéâtres grecs en gros, sauf que ça sert à faire des expériences pour les cultures. Entre l’étage le plus au fond et celui le plus haut, il parait qu’il y a 5 degrés de différences. 3 amphithéâtres différents, on se croirait à l’intérieur d’un volcan. J’ai pu galoper et courir à souhait. J’aime. A Iquitos, on est tout de suite en sueur. Là, que dalle ! ^^
De retour à la ville de Moray, on s’est séparé. Il avait déjà vu des salières gigantesques en Bolivie, donc bon… Moi, je ne fais pas le tour du monde, alors je prends ce que j’ai sous la main. La balade jusqu’aux mines devait durer 40 minutes une heure… j’y ai mis quasiment une heure et demie. En descente heureusement. Seul dans l’immensité andine… de temps en temps un bus, ou un combi, ces grandes voitures qui transportent pas mal de monde. Ou alors un petit troupeau et son ou ses pasteurs… Un peu moins d’une centaine de têtes de moutons, quelques vaches ou taureaux, quelques ânes, des chiens… et le pasteur est un vieux, ou alors, ce sont des gamins. J’étais allé à Fatima l’année dernière et je m’imaginais mal les trois petits pasteurs faisant paitre leur troupeau. Là, c’était tout de suite plus facile…
Finalement, les salières de Maras. On dirait de la neige, mais c’est du sel. Sans iode bien sûr. Des piscines dans lesquels coulent cette rivière salée et grâce aux différents chemins que prend l’eau, et l’évaporation, on arrive à avoir à peu près tout le temps des piscines remplies de sel sans eau, d’autres qui se remplissent, d’autres qui sont presque prêtes… C’est assez magique. Et à l’ombre des montagnes. Surprenant.
J’ai encore beaucoup marché pour rentrer chez moi, et un autochtone m’a offert une assiette d’or inca chez lui : du maïs cuit. C’est pas mauvais ces petits grains ! ^^ Ca passe encore mieux avec un morceau de fromage, mais nature, c’est bien aussi.
Dans les grandes lignes, ma journée, c’était ça. Beaucoup de marche, des paysages gigantesques, et de la fatigue sur la fin… ^^
Sur ce, excellente journée,
Choshow, pèlerin montagnard.

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