mercredi 19 octobre 2011

Clôture du blog et réponse aux mots-clés des chercheurs d'infos...

Bon, finalement, je ne vous aurais pas parlé des légendes et contes de la jungle... ouais, je sais, c'est nul...
Pourtant il y en a des histoires! Des faux jumeaux qui se transforment en petits oiseaux piailleurs, la pacha mama, cette énorme tortue éternelle sur laquelle poussent une multitude d'arbres, ce crocodile noir qui ddévore des familles entières, ce félin terrible qui tue à peine après qu'on l'ait vu, ou ce boa géant qui reste la bouche ouverte en attendant de la fermer sur ses victimes, capable d'attendre des siècles sans bouger, et recouvert de végétation...
Ou alors ce bateau fantôme qui n'apparait que la nuit et où il y a toujours la fête, ce génie qui se déguise en vos amis et qui n'est découvert qu'en voyant ses pieds de taille inégale, ce batracien bon génie de la forêt qui vous surveille et vous protège, ou ce cavalier des ténèbres chevauchant un cheval noir avec du feu sortant de tous ses ports, ces sirènes amazoniennes, ou ce génie qui drague les jeunes filles pour les emporter au fond de l'eau, d'où aucune n'est jamais revenu...
Voila, la vérité, ce sont les animaux effectivement dangereux tels que les serpents qu'on ne voit pas forcément sous les fourrés et qui sont mortels, parfois juste très dangereux, et si on veut faire des balades hors des sentiers battus... mieux vaut un aspi venin pour ces aventuriers suicidaires!!! Les araignées peuvent également être mortelles. Les grosses "tarentulas", ces migales toutes poilues, tuent en peu de temps.
Je suis souvent allé dans la forêt, c'est le cas de le dire, et je n'ai vu qu'une migale, et qu'un serpent dans la catégorie animaux dangereux. Je suis resté l'essentiel du temps dans la zone d'influence des villages, là où il y a encore des parcelles pour l'agriculture. Les villageois ont tué une crocodile un jour, à coup de fusil.
Voila pour les animaux dangereux. Les aventuriers cherchant une machette (pratique pour tuer un serpent, mais je vous renvoie à un post précédant) peuvent en trouver au marché de Bélen, pour 7 soles. 9 à tout casser. Elles sont très bien, vous faites pas avoir en payant des mille et des cent, allez, dans les boutiques avec de vrais murs, derrière les étals, cherchez un peu, et vous en verrez d'occasion pour l'équivalent de 3$US. En dollars canadiens, je ne sais pas, mais en euros, ça fait environ 2-2,5 euros.
Voila, vous devriez avoir de quoi vous protégez (^^ je rigole!) contre les animaux dangereux de la jungle péruvienne. Un très beau coin du Pérou. Restez avec des guides qui connaissent le terrain si vous voulez vous aventurez dans la jungle, sinon, on pourrait ne plus vous revoir...
C'était mon dernier message.
Je vous souhaite à tous de vivre de formidables aventures. Ca commence au coin de la rue, je le rappelle, au milieu d'une existence qui peut paraitre ordinaire. L'émerveillement perpétuel. Voila ce qu'il vous faut. Devenez des contemplatifs, et vous détiendrez une des clés les plus précieuses du bonheur.
Votre bloggeur... pour une dernière fois avant un autre blog l'année prochaine!
Choshow, de retour dans un des pays les plus beaux du monde (et à ses yeux très certainement le plus beau), la France.

jeudi 6 octobre 2011

Douleur, terreur, malheur...

Snif…
Bon, j’ai pas versé de larme, mais ce mot relate à peu près les peines de mon cœur… Fray Martin, cher ami, nous ne nous reverrons plus avant longtemps… Petite communauté où je suis allé si souvent… je t’ai fait mes adieux mercredi soir… paroisse qui a fait les joies de mon cœur…  mardi soir s’est faite notre dernière rencontre…
Les adieux ne sont pas déchirants, ils sont… pénibles. Je ne suis pas pour l’absence de douleur, mais c’est toujours un moment difficile. Dans l’euphorie de la dernière rencontre, dans la grande joie de se revoir encore une fois, dans l’allégresse de faire encore la fête… le vide. Un grand vide se fait.
Ca va ? Ouais… un petit ouais. Très petit. Non, je ne suis pas malade, je ne suis pas en train de mourir, je tiens debout tout seul… mais je suis si faible… le regard lointain… le sentiment d’être présent physiquement, mais pas plus… soupir. Gros soupir… détresse ?
Il n’y a que la soif des retrouvailles, l’attente brulante de revoir tant de personnes aimées, ce désir si intense de partager tant de choses avec ceux qui ont déjà partagé tant de choses avec moi dans le passé… qui me conserve le moral.
J’ai aimé d’un grand amour Iquitos. Pas tout de suite, il a fallu que j’apprenne à la connaitre, à l’apprivoiser, à la rencontrer… si inattendue, si surprenante, si à contre pied des a priori… si différente. Et maintenant, je la quitte, cette ville qui m’a accueilli. Qui m’a tant vu. Qui a tant fait pour moi.
Adieu. Je pars. Pas tout de suite. Mais comme ça, c’est fait.
Tout passe. Seule l’éternité ne change pas… et aux dernières nouvelles, mon stage n’était pas vraiment éternel.
C’était votre blogueur, qui va quand même clore le blog courant Octobre… peut-être juste en laissant la possibilité de mettre un message les années suivantes pour suivre ses aventures en Afrique ou en Asie, en Amérique Latine ou en Océanie,
Choshow. Océan de tristesse. Sans le montrer.

samedi 1 octobre 2011

Petit rien

Ola ola!
Aujourd'hui, anecdote.
Je suis allé à la plage, normal pour un weekend. Sauf que je voulais prendre des photos des
dessins et textes pour les histoires, et autres légendes d'Amazonie. Sauf que... j'ai pas
pris mon appareil photo, et impossible de mettre la main sur un stylo... dur...
Bon, ben, j'y retournerai! De toute façon, j'ai pas trop de boulot!
Sinon, si vous voulez qu'on se revoit avant ma rentrée, je vous propose de vous inscrire sur
une petite feuille que je fais tourner, mettez le nom et l'heure, le lieu de rendez vous, et
on verra! ^^
Plus sérieusement, j'aimerais bien tous vous revoir (ce qui regardent le blog depuis les
Etats Unis ou plus récemment la Russie, ça risque d'être chaud). Mais après tout, certains
seront, j'en suis sûr, bien capables de revenir de la Réunion, alors bon... et puis,
Guatemala, Brésil, Equateur, Philippines... la majorité de ces lecteurs sont déjà revenus en
France à mon avis, donc bon... et sinon, ça ne saurait tarder, et on se reverra bien vite!
Donc il n'y a pas de raison, je pourrai tous vous faire coucou bien vite!
Ne vous en faites pas pour ceux qui veulent absolument connaitre plus de culture péruvienne
de l'Amazonie, je la ferai ma saga, je ne me défilerai pas. Patience.
Bon, voila, a plus les loulous, hasta prontito,
Choshow, bloggueur du dimanche. Du samedi aussi. Et de touos les autres jours de la semaine.