mercredi 19 octobre 2011

Clôture du blog et réponse aux mots-clés des chercheurs d'infos...

Bon, finalement, je ne vous aurais pas parlé des légendes et contes de la jungle... ouais, je sais, c'est nul...
Pourtant il y en a des histoires! Des faux jumeaux qui se transforment en petits oiseaux piailleurs, la pacha mama, cette énorme tortue éternelle sur laquelle poussent une multitude d'arbres, ce crocodile noir qui ddévore des familles entières, ce félin terrible qui tue à peine après qu'on l'ait vu, ou ce boa géant qui reste la bouche ouverte en attendant de la fermer sur ses victimes, capable d'attendre des siècles sans bouger, et recouvert de végétation...
Ou alors ce bateau fantôme qui n'apparait que la nuit et où il y a toujours la fête, ce génie qui se déguise en vos amis et qui n'est découvert qu'en voyant ses pieds de taille inégale, ce batracien bon génie de la forêt qui vous surveille et vous protège, ou ce cavalier des ténèbres chevauchant un cheval noir avec du feu sortant de tous ses ports, ces sirènes amazoniennes, ou ce génie qui drague les jeunes filles pour les emporter au fond de l'eau, d'où aucune n'est jamais revenu...
Voila, la vérité, ce sont les animaux effectivement dangereux tels que les serpents qu'on ne voit pas forcément sous les fourrés et qui sont mortels, parfois juste très dangereux, et si on veut faire des balades hors des sentiers battus... mieux vaut un aspi venin pour ces aventuriers suicidaires!!! Les araignées peuvent également être mortelles. Les grosses "tarentulas", ces migales toutes poilues, tuent en peu de temps.
Je suis souvent allé dans la forêt, c'est le cas de le dire, et je n'ai vu qu'une migale, et qu'un serpent dans la catégorie animaux dangereux. Je suis resté l'essentiel du temps dans la zone d'influence des villages, là où il y a encore des parcelles pour l'agriculture. Les villageois ont tué une crocodile un jour, à coup de fusil.
Voila pour les animaux dangereux. Les aventuriers cherchant une machette (pratique pour tuer un serpent, mais je vous renvoie à un post précédant) peuvent en trouver au marché de Bélen, pour 7 soles. 9 à tout casser. Elles sont très bien, vous faites pas avoir en payant des mille et des cent, allez, dans les boutiques avec de vrais murs, derrière les étals, cherchez un peu, et vous en verrez d'occasion pour l'équivalent de 3$US. En dollars canadiens, je ne sais pas, mais en euros, ça fait environ 2-2,5 euros.
Voila, vous devriez avoir de quoi vous protégez (^^ je rigole!) contre les animaux dangereux de la jungle péruvienne. Un très beau coin du Pérou. Restez avec des guides qui connaissent le terrain si vous voulez vous aventurez dans la jungle, sinon, on pourrait ne plus vous revoir...
C'était mon dernier message.
Je vous souhaite à tous de vivre de formidables aventures. Ca commence au coin de la rue, je le rappelle, au milieu d'une existence qui peut paraitre ordinaire. L'émerveillement perpétuel. Voila ce qu'il vous faut. Devenez des contemplatifs, et vous détiendrez une des clés les plus précieuses du bonheur.
Votre bloggeur... pour une dernière fois avant un autre blog l'année prochaine!
Choshow, de retour dans un des pays les plus beaux du monde (et à ses yeux très certainement le plus beau), la France.

jeudi 6 octobre 2011

Douleur, terreur, malheur...

Snif…
Bon, j’ai pas versé de larme, mais ce mot relate à peu près les peines de mon cœur… Fray Martin, cher ami, nous ne nous reverrons plus avant longtemps… Petite communauté où je suis allé si souvent… je t’ai fait mes adieux mercredi soir… paroisse qui a fait les joies de mon cœur…  mardi soir s’est faite notre dernière rencontre…
Les adieux ne sont pas déchirants, ils sont… pénibles. Je ne suis pas pour l’absence de douleur, mais c’est toujours un moment difficile. Dans l’euphorie de la dernière rencontre, dans la grande joie de se revoir encore une fois, dans l’allégresse de faire encore la fête… le vide. Un grand vide se fait.
Ca va ? Ouais… un petit ouais. Très petit. Non, je ne suis pas malade, je ne suis pas en train de mourir, je tiens debout tout seul… mais je suis si faible… le regard lointain… le sentiment d’être présent physiquement, mais pas plus… soupir. Gros soupir… détresse ?
Il n’y a que la soif des retrouvailles, l’attente brulante de revoir tant de personnes aimées, ce désir si intense de partager tant de choses avec ceux qui ont déjà partagé tant de choses avec moi dans le passé… qui me conserve le moral.
J’ai aimé d’un grand amour Iquitos. Pas tout de suite, il a fallu que j’apprenne à la connaitre, à l’apprivoiser, à la rencontrer… si inattendue, si surprenante, si à contre pied des a priori… si différente. Et maintenant, je la quitte, cette ville qui m’a accueilli. Qui m’a tant vu. Qui a tant fait pour moi.
Adieu. Je pars. Pas tout de suite. Mais comme ça, c’est fait.
Tout passe. Seule l’éternité ne change pas… et aux dernières nouvelles, mon stage n’était pas vraiment éternel.
C’était votre blogueur, qui va quand même clore le blog courant Octobre… peut-être juste en laissant la possibilité de mettre un message les années suivantes pour suivre ses aventures en Afrique ou en Asie, en Amérique Latine ou en Océanie,
Choshow. Océan de tristesse. Sans le montrer.

samedi 1 octobre 2011

Petit rien

Ola ola!
Aujourd'hui, anecdote.
Je suis allé à la plage, normal pour un weekend. Sauf que je voulais prendre des photos des
dessins et textes pour les histoires, et autres légendes d'Amazonie. Sauf que... j'ai pas
pris mon appareil photo, et impossible de mettre la main sur un stylo... dur...
Bon, ben, j'y retournerai! De toute façon, j'ai pas trop de boulot!
Sinon, si vous voulez qu'on se revoit avant ma rentrée, je vous propose de vous inscrire sur
une petite feuille que je fais tourner, mettez le nom et l'heure, le lieu de rendez vous, et
on verra! ^^
Plus sérieusement, j'aimerais bien tous vous revoir (ce qui regardent le blog depuis les
Etats Unis ou plus récemment la Russie, ça risque d'être chaud). Mais après tout, certains
seront, j'en suis sûr, bien capables de revenir de la Réunion, alors bon... et puis,
Guatemala, Brésil, Equateur, Philippines... la majorité de ces lecteurs sont déjà revenus en
France à mon avis, donc bon... et sinon, ça ne saurait tarder, et on se reverra bien vite!
Donc il n'y a pas de raison, je pourrai tous vous faire coucou bien vite!
Ne vous en faites pas pour ceux qui veulent absolument connaitre plus de culture péruvienne
de l'Amazonie, je la ferai ma saga, je ne me défilerai pas. Patience.
Bon, voila, a plus les loulous, hasta prontito,
Choshow, bloggueur du dimanche. Du samedi aussi. Et de touos les autres jours de la semaine.

vendredi 30 septembre 2011

La fin est proche, mes amis...

Ola tout le monde !
La fin, la fin est proche mes amis…
Non, je ne vous ai pas oublié, je ne pense plus qu’à vous au contraire… Mes travaux à rendre sont quasiment terminés et les ultimes au revoir vont rapidement se multiplier pour atteindre leur apogée mercredi prochain, quand je fêterai mon départ dans la communauté où je me suis rendu 2 à 3 fois par semaine pendant plus de 3 mois…
Je profite de ces derniers jours pour manger des trucs locaux que je ne  suis pas prêt de remanger, essayer de prendre un peu de poids, m’emplir les yeux des spectacles magnifiques de ce pays, de cette forêt, de cette ville… Revoir les uns les autres, accueillir les remplaçants, préparer le départ, discuter longuement avec les péruviens qui se sont attachés à moi, et réciproquement…
A une semaine du départ, je tiens à vous faire une annonce, que je tiendrai : je prépare une saga pour la rentrée en France, quand je serai de retour chez moi… mythes et légendes de la jungle. Avec des sirènes, des serpents géants, des bateaux fantômes, des créatures fantastiques ou délirantes… j’ai juste besoin de retourner à un endroit qui s’appelle la Quistococha et prendre en photo ou réécrire ces fameuses histoires, présentes sur la roche…
Tout ça pour dire que… ben… la fin est proche mes amis…
Une joie immense m’envahit à l’idée de revoir parents, amis, pays, richesses culturelles et locales… mon impatience n’est même pas contrebalancée par la visibilité très concrète des difficultés qui s’annonce, de ma liberté réduite de façon presque critique, à cette autonomie dont je disposais, à cette façon de vivre aux avantages si nombreux, à ce climat qui finalement est assez agréable quand même…
Et puis, certains trucs que je faisais que je pourrais continuer théoriquement vont s’arrêter… newsletter, blogs, mails fréquents avec certaines personnes… je vais réarranger mes recherches d’infos et mes lectures, devoir me coucher à des heures différentes, changer mes petites nouvelles habitudes si agréables, différer mes balades, retourner à l’école aussi, et reprendre une vie estudiantine à préparer activement dans les quelques jours qui me resteront…
Tout ça pour ça, la fin est proche mes amis…
Mais on peut aller plus loin, une partie de ma vie s’en va, une autre arrive. Les richesses accumulées dans le passé, tous ces souvenirs, et ces habitudes, ce bien répandu, travaux rédigées, ces lectures effectués… ces pensées, ces réflexions, cet ensemble de choses immatérielles qui mystérieusement, restent… tout ça, c’est du bonus pour ma vie futur. Sans parler qu’un stage, sur un CV, en ayant mené de front deux études d’impacts de projets, c’est vraiment top !
De nouveaux horizons s’ouvrent, mon futur m’appelle, une nouvelle année, de nouvelles responsabilités. J’ai grandi, j’ai mûri, je deviens lentement mais surement un homme. Mes charges futures, mes responsabilités, mon travail, mon métier, tout ça prend forme de façon plus claire, plus précise, plus proche. Combien de temps encore pour me préparer aux choix les plus importants de ma vie ? Et s’ils étaient déjà pris ? ^^ La vie n’est qu’un souffle. Mais certains moments sont décisifs.
Le début arrive, et… la fin est proche mes amis…
Choshow, à la plage de la vie… (plage : zone délimitant la séparation entre deux espaces de natures distinctes : plage horaire, plage de stationnement, plage de maintenant…)

lundi 26 septembre 2011

Dimanche, fin du voyage

Dimanche… fin du voyage les gens…
J’ai trainé, j’étais fatigué, mai j’ai quand même réussi à faire quelques trucs cools… Parce que je suis un mec cool qui fait des trucs cools dans sa vie.
Après la messe à deux pas de chez moi, j’ai fait un petit tour, et je suis tombé sur quelque chose de très intéressant : des danses d’un peu tout le pays, les gens en tenue folkloriques… des carrefours bloqués par ce joyeux cortège ! ^^ J’ai suivi le groupe jusqu’à la grand place, et finalement, ils se sont engouffrés dans le palais du gouverneur, plus précisément l’espace dehors entre la porte et la grille. Là, ils ont fait leur danse et tout ça pendant longtemps devant le gouverneur et d’autres éminentes personnes, gradées militairement ou civiles. J’avais une vue d’un peu loin, et les grilles entres les deux c’est pas trop cool, mais globalement ça allait. Et puis j’ai pris des films quand ils étaient encore dans la rue, ça va le faire !^^
Plus tard, j’ai encore pas mal trainé, à la recherche notamment de l’endroit où j’avais déjeuné la veille, que j’ai retrouvé au final. Après une petite balade digestive et une grosse pause au soleil dans un petit parc, je me suis décidé à acheter les derniers souvenirs et cadeaux qu’il me manquait, et tout le monde devrait y trouver son compte je crois… j’espère…
Finalement, il a bien fallu que retire un peu d’argent, et vous imaginez pas les problèmes que ça peut poser d’avoir de gros billets… allez faire de la monnaie un dimanche sur un billet de 100 soles !!! Ben, c’est pas gagné. Mais j’y suis arrivé, finalement. Avant ça, je suis retourné retirer des sous, à une borne indiquant billets de 20 soles. J’en retire pour 100 soles, on me donne 2 billets de 50. Il y a vraiment des têtes à claques je vous assure… Mais bon, c’est la vie. C‘est dans une boutique vendant des objets religieux que j’ai finalement réussi à faire de la monnaie. Ce qui est plutôt positif.
Fin, diner végétarien, à manger plein de légumes et un petit steak sauce champignon après le maïs au fromage, et hop, au dodo. Bon, pour ceux qui se posent des questions, oui, il y a des restaurants végétariens dans ce pays qui préparent des plats à base de viande, non, ça ne semble pas les déranger le moins du monde. Bienvenue au Pérou les amis ! ^^
Après m’être couché, on frappe à ma porte. Une série de coups. Puis une deuxième. Bon, bah, je me lève, et c’est mon taxi qui est là ! Juste pour vérifier que je suis bien là ! On s’accorde pour partir à 3h30, et après une nuit courte, hop, c’est parti pour l’aéroport ! Ma plus grosse peur, c’est de me faire piquer mes affaires par un taxi. Ce gars-là, je l’ai rencontré au terminal de bus, il fait parti d’une société officiel, tout va bien.
Et je me retrouve à attendre gentiment mon vol, sans avoir eu de problème pour mon passeport, à écrire mes dernières aventures.
Choshow, les vacances, c’est fini. Votre saga aussi. C’était pour vous,
Choshow, vacancier stagiaire de retour dans le monde du travail.

dimanche 25 septembre 2011

Samedi, Lima

Samedi, journée tronquée.
Après avoir pris ma chambre un peu plus cher que prévu mais avec le luxe de (attention !^^) la douche chaude et les toilettes rien que pour moi, je m’en suis allé chercher un endroit où mangé. Et j’ai trouvé un coin pas mal où pour 6 soles, j’ai mangé… beaucoup. Disons que je suis content ! Et l’estomac bien rempli aussi (surtout). Petites balades, je reprends mais repère, je me retrouve un peu toujours aux mêmes endroits, j’envoie quelques messages sur le net, je traine…
Et… il me manque des cadeaux. Et là, ça devient critique. Dont certains de mes frères et sœurs, je vais me faire assassiner plusieurs fois au retour si je n’opte pas rapidement pour une solution adéquate. Le pire ? Je repousse ça à demain ! ^^
Bon, sinon, j’ai tellement trainé, qu’à part visiter quelques églises, je n’ai fait que regarder dans les boutiques comment grouille tout ce petit monde. On m’interpelle régulièrement, en espérant me vendre quelque chose. J’ignore la plupart du temps ces appels désespérés. Ce que je cherche ? Mais je regarde voyons ! Genre je vais dire : « je cherche un bon gros couteau dont la lame rentre dans le manche, pour ma petite sœur. » Vous imaginez bien que ça ferait désordre chez des vendeuses de bijoux, de jouets, ou des gros trucs roses… J’ai même pas envie d’avoir leur réponse…
Dialogue fictif : « Jeune homme, qu’est-ce que tu cherches ? » « Un bon couteau, genre celui de Rambo, pour ma petite sœur (parce que ma nièce est trop petite…) » « Vous ne voulez pas plutôt des boucles d’oreilles ? » « Moi, ça me dérangerait pas de lui offrir, mais elle n’a pas les oreilles percées… alors qu’un bon couteau, ça peut toujours servir ! » Bon, les opinels, ils connaissent pas dans ce pays, ni quoique ce soit qui y ressemble… Je me rabattrai sur autre chose…
Le diner fut également assez copieux. Qu’est-ce que ça fait du bien de beaucoup manger ! Le moral passe par l’estomac ! ^^
Bon, et si je veux être réveillé à 3h du matin Lundi, autant s’habituer tout de suite à se lever tôt… en se couchant tôt… donc ma journée finit tôt… Juste après être allé à un mariage, parce que comme je l’ai déjà dit, ici, au Pérou, j’aime bien assister aux mariages. Il y en a qui visitent les églises pendant des mariages… moi, j’assiste à toute la cérémonie ! ^^ Quitte à la prendre en route, d’ailleurs ! ^^
Et voila, c’était le pénultième épisode de votre saga (si on ne compte pas l’épilogue) Choshow en vacances…
Choshow, fan de mariages… touristes en tous genres, venez au mien, le jour où je me marierai (si un jour je me marie…^^), vous êtes les bienvenus à la cérémonie ! ^^ Mais juste la cérémonie, hein...

Vendredi Samedi bus

Le bus, quelle aventure…
Comme je vous l‘ai dit, je suis parti sans déjeuner. Et bien, la nourriture fut un grand problème durant ce trajet.
Heureusement, j’avais de maigres réserves dans lesquelles j’ai abondamment puisé. On imagine pas quels services peuvent rendre quelques petites pains et deux oranges…
J’étais en premières places, avec vue panoramique, quelques petites difficultés pour suivre les films à la télé, et le privilège d’avoir la meilleure vue de tout le bus en pouvant regarder la route devant moi. Le trajet était bien différent de l’aller, et je n’ai même pas vu de lama ce coup-ci. En fait, il a fait nuit durant la zone où j’étais sensé pouvoir voir ces drôles de bestioles. La fin du trajet était naturellement dans le désert. Toute la côté est terriblement sableuse, et sans arrosage, rien n’y pousse ou presque. Par endroit, c’est super vert, parce qu’ils ont mis du goutte à goutte, mais sinon…
Les films, c’est toujours la même chose : violent, plein d’effets spéciaux, le son très fort. Il y a eu une petite exception au milieu, August Rush, ou quelque chose comme ça, l’histoire très poétique d’un enfant qui entend et vit la musique de façon assez personnelle, c’est beau. Sinon, des films bien violents, divertissants quoi.
La route possède une double ligne au milieu. Moi qui n’ai pas passé mon code, je me demande ce que ça peut bien vouloir dire… dès que le bus a dépassé une voiture, ou s’est fait dépassé, hop ! Il se remet bien au milieu de la route, voire sur la gauche dans la file d’en face pour les virages. Et oui, c’est ça le Pérou les amis. Je vous dis même pas quand il est question de doubler des camions…
Le diner fut extrêmement limité : un peu de riz, un bout de patate frite, un petit bout de viande. Le petit déjeuner, c’est l’arnaque de la compagnie de bus. Il y a un arrêt dans une station où tout coute super cher (50ct pour se laver les mains… voleurs !) et juste après, ils donnent le pain burger avec sa fine tranche de viande et les deux petits gâteaux goût vanille (théoriquement, sur le sachet). Comme ça, normalement, vous avez acheté des trucs à un prix prohibitifs. Bienvenus dans le commerce les amis ! J’ai opté pour l’option manger mes oranges, et ça m’a réussi.
J’ai un peu discuté avec un petit gars de mon âge. On est pas allé bien loin dans la discussion, mais on a quand même abordé pas mal de sujets. Non, Big Ben n’est pas à Paris, et Madrid, c’est en Espagne. Enfin… Et sinon, vous, vous les mettriez dans quels pays, les incas, les aztèques et les mayas ? ^^
Voila. Arrivée midi, plus qu’à se trouver un endroit où déjeuner, et avant, je fonce à l’hôtel que j’avais repéré en plein centre ville. Un bon plan cette affaire ! ^^
Bon, voila, la suite tout de suite, pour l’anté-pénultième épisode de votre saga de Septembre… Choshow en vacances au Pérou !
C’était pour vous…
Choshow, qui aime bien le bus, mais aime encore mieux quand ça s’arrête.

samedi 24 septembre 2011

Vendredi Andahuaylillas Cusco

Bien chers amis,
Voila que viennent rapidement mes derniers instants dans la région de Cusco, zoom sur ces derniers instants avants de partir pour Lima.
Je me suis habitué au réveil à 5h30… c’est un peu dur, ça demande de se coucher vers 9h, mais c’est plutôt chouette d’être debout en même temps que le soleil. Ca a du bon. Rapidement, mes affaires sont faites, ma valise bouclée, et pas le temps de petit déjeuner, hop, direction Cusco. En bus. Toujours un peu serré, mais bon, c’est comme ça qu’on voyage dans la région, quand on a pas beaucoup d’argent. Alors je fais comme M. ou Mme tout le monde.
Un pain au fromage et un jus à la sortie du bus, et direction le terminal terrestre de bus qui permet de partir à Lima. Il y a un départ à 14h… il est presque 9h… Très bien… Je prends ! Et là, il e reste tellement de trucs à voir… bah, je fais rapidement mon tri, et en avant.
Il y a une grande statue d’un inca en haut d’une grosse colonne et d’en haut on a une vue superbe… ben, ils voulaient pas ouvrir à l’heure, alors j’ai pas pu admirer les environs…
Le coin avec les danses traditionnelles… 18h30 à 20h ? Bon, ben, ça non plus, je le verrai pas^^.
Le musée sous terrain de Qorikancha. Ici, les musées sont tout petits, 4-5 salles, à peine plus, et on a fait le tour. Il y avait des vieux trucs,  des morceaux comme n’importe quel musée. Mais ce qui était un peu flippant, c’étaient les momies. Montrer des squelettes comme ça… brhh… Et puis les crânes trépanés (avec des trous dedans), ben, voila, quoi… Hier, j’en avais vu plusieurs dans un petit musée d’Andahuaylillas, j’avais pas aimé. Ben, là… euh, la même ! Mais il y avait de jolies choses, c’était cool, mais beaucoup de trucs à lire, alors j’ai fait assez vite.
Le musée de l’art populaire. Des œuvres assez récentes, globalement, et un joyeux mélange de pleins de styles différents. Des choses extrêmement belles d’il n’y a pas si longtemps, et des trucs moches, disproportionnés, fait en matériaux tout laids, ou des choses  comme ça. Et puis une galerie de photos, comme ça. Deux salles. Mais grandes, hein ! Il y a encore beaucoup d’artistes au Pérou qui ont gardé un style assez antique, pourrait-on dire, ou classique, et ça garde toute sa beauté.
Le musée de l’histoire régionale. Saviez-vous que c’est le dernier inca qui est à l’origine de la chute du régime colonial au Pérou ? Bon, il aura fallu attendre 40 ans après sa mort, mais voila, il est à l’origine d’une grosse révolte qui a fait trembler le vice roi, et sans une trahison (coup classique), il aurait conservé le pouvoir. De belles peintures, de belles pièces d’archéologie, et une salle avec des « œuvres d’un artiste contemporain ». On passe en un coup de vent.
Histoire de dire que je l’ai fait, le musée d’art contemporain. Toutes les œuvres en vente ! Quelques jolies trouvailles, dont de belles poteries, mais pour l’essentiel… Allez, 8 minutes, montre en main, pour faire les trois salles. J’aurais presque l’impression d’avoir trainé.
Bon, le temps passe, et mon bus ne m’attend pas… Je file en vitesse à une boutique pour acheter quelques souvenirs, puis la course jusqu’au bus. Pas le temps de déjeuner… Mon combi est archi plein, je suis tout serré dans cette voiture… Et hop ! Dans le bus ! Avec juste 4 peetits pains vite avalés pour me calmer la faim, et…
La suite au prochain épisode, de Choshow en vacances (la saga est presque terminée !!!^^)
Choshow, Vacancier finalement pressé…

Jeudi Andahuaylillas, Urcos, Tipon

Jeudi… et c’est reparti !
La bonne nouvelle, c’est que j’ai retrouvé l’appétit. Enfin, pas celui de jeune adolescent engloutissant tout ce qui se présente, mais ça s’améliore. Pour info pour ceux qui se font du souci : les petits pains sont à peu près de la taille d’un poing, et certains, comme ceux aux graines ou complets, sont tellement mastocs, qu’ils pourraient rentrer dans un kit de ration de survie. En manger quelques uns, c’est comme s’avaler une demi baguette, puis une autre, puis… enfin, vous avez compris, quoi.
L’église d’Andahuaylillas. Euh… un vrai chantier. Et puis sur le coup de 7h du matin, c’est bourré de touristes. A 18h, c’est fermé. Bon… ben, je l’ai encore vu en coup de vent. Les peintures sont admirables mais ô combien abîmées, le chœur est tout doré, ça fait un poil trop chargé. Et le plafond, imposant, écrasant presque. Je ne suis resté qu’un temps, entre autre parce qu’une messe était dite dans une petite chapelle latérale, que j’arrivais au moment de la consécration, qu’il y avait plein d’ouvriers partout (les murs sont restaurés), et donc pour tout ça quand on ajoute les touristes, je me sentais pas du tout à ma place.
Urcos, petit bled terminal de bus, fort sympathique, avec un étang très mignon au milieu des montagnes, et un sanctuaire marial depuis 2009, la chapelle de Canincunca. Bon, bien sûr, j’ai pas fait tilt que c’était ça quand en passant en bus j’ai vu « sanctuaire de Kaninkunka ». Trop de k… Je pensais faire une affaire en achetant du pain directement dans une boulangerie… faut voir la tête de la boulangerie aussi… et en fait, je me suis fait presqu’avoir. Il est pas top ce pain. Bah, dans quelques jours, je retrouve le sempiternel pain burger, donc profitons de ce pain à croûte (qu’est-ce que c’est bon la croûte…) tant qu’il est là.
Huaro, l’église saint Jean Baptiste et ses fameuses fresques murales du jugement dernier. Si vous n’avez pas une crainte filial du bon Dieu en regrettant le mal que vous faites parce qu’il est votre père, là, vous allez avoir la terrible crainte servile de tomber en enfer si vous faites pas un tout petit peu attention à pas trop l’oublier. Les peintures de l’enfer sont souvent assez imaginatives en supplices et tortures en tout genre… C’est marrant, je sais pas pourquoi, mais je préfère plutôt me trouver du côté des élus, ça a l’air mieux comme destin… Les statues, les peintures, le plafond, superbe. Dommage qu’on ne puisse pas prendre de photo, j’ai bien aimé le lieu. Après, déjeuner, mais j’ai pas bu ma soupe, et sérieux, ils mettent peut-être un peu trop de trucs avec des sucres lents… Soupe pâtes et patate, puis riz avec morceau généreux de bœuf et une patate… ben, j’avais pas assez d’appétit pour tout, je me demande pourquoi…
Tipon, épisode 2. Parce que j’y suis retourné ! Et la montée est un peu dure, mais arrivé au bout, c’est pas fini ! Trucs drôles ? Vous avez déjà joué au ballon dans des ruines ? Ben, j’ai assisté à un bout de match de foot, sur grande  pelouse verte, encadrée pour trois bords par des murs de 2m de haut, quelque chose comme ça, et le dernier bout, ben… chute de 2m, quoi ! ^^ Attention, le ballon tombe ! ^^ Sinon, juste à 2, un peu plus loin, c’est possible aussi. Le système d’irrigation est top, avec un aqueduc, vraiment cool. Comique déception… pour remplir aujourd’hui le réseau d’eau, pas tout au bout mais bien loin, l’eau arrive d’abord par un tube en plastique. Entre guillemet, c’est du pipeau, aujourd’hui… mais bon, voir l’eau faire des centaines de mètres, emprunter une partie de l’antique réseau d’arrivée, c’est chouette. Et puis en cheminant bien loin, on arrive même jusqu’à un deuxième endroit avec des ruines ! Bon, attention, c’est moins bien signalé, je me suis même retrouvé sur des cailloux instables jusqu’à chuter de toute ma hauteur sur ces petits trucs. Rien de cassé, mais un peu d’inquiétude quand même.
Retour à Andahuaylillas, où l’église est déjà fermée… en même temps, j’ai sacrément trainé à Tipon… j’étais même parti pour le village d’à côté, à la base ! ^^ Je retire ce que j’ai dit pour internet… j’ai trouvé UN point où on peut aller sur internet. J’avais pas assez bien cherché, mais c’est pas passionnant de se taper la grosse montée pour visiter la ville. Et puis vite fait, 3200m, c’est un peu haut quand même. Si Cusco est à 3300m et que je suis monté jusqu’à 3800m, ben, le Machu Picchu,  c’était que 2400m à partir de 2000m pour le petit village en dessous…
Voila, vite fait le tour de ma charmante journée. J’ai tellement hâte de revoir tout un tas de personnes…
C’était votre bloggeur du Jeudi, mais des autres jours de la semaine aussi,
Choshow, nostalgique en manque de lien sociaux anciens (parce que les toujours nouveaux, on va pas loin dans la discussion…)

jeudi 22 septembre 2011

Mercredi Andahuaylillas Pikillacta

Mercredi, journée du creux de la vague…
Après avoir surfé sur le sommet du moral pendant plusieurs jours malgré la santé qui fait du yoyo, j’arrive à la fin de mes vacances dans ma tête, la dernière partie, et je me relâche… mon moral aussi… et ça donne que pendant un moment, j’étais pas bien du tout.
Alors pour faire un peu de pseudo philosophico psychologie, c’est normal d’avoir des moments où ça va pas bien dans la vie, même quand tout est parfait. C’est comme ça. Encore plus vrai quand les grains de sables et autres petits couacs insignifiants se cumulent.
Mercredi, le grand jour… mon plan était énorme, j’avais vu les choses en grand, je voulais aller aux eaux thermales le matin, et puis l’après midi, rendre visite aux missionnaires serviteurs des pauvres du tiers monde situés à Andahuaylillas. En fait, je serais même bien passé une semaine entière avec eux.
Première bévue… le dernier bus pour Lares et ses splendides eaux thermales… est à 6h30. Ou alors il faut attendre 17h30. Ok… on m’avait dit 7h, je suis arrivé pile poil à l’heure, et il y avait des affiches de bus (en fait périmées) qui indiquaient des départs à 7h10 et 7h30. Imaginez bien que j’étais pas trop content à ce moment –là, mais pas autant que quand mon plan B échafaudé à chaud est ui aussi tombé dans le froid glacial de l’échec, à l’eau… Il y a un deuxième endroit beaucoup plus près (20 minutes et non 4h… 4h ???) qui permet aussi de se baigner, c’est juste plus « tiède » que chaud, mais moi, je veux juste être dans l’eau, donc bon… il y a un combi qui dit qu’il va y aller, un peu cher, donc je choisis de collecter des infos, et le temps de revenir (10 minutes ? allez, 15 en étant très généreux…), bim ! Parti ! Pour la peine, j’irai pas me baigner, voila. Snif… Première mésaventure…
Pour aller à Andahuaylillas, on prend le bus… mais on passe par Cusco ! Bon, ben… retour au QG, c’est parti pour Cuzco alors… ouais, mais voila, le terminal de bus (le troisième que je vois depuis le début du voyage) est  pas le bon, il faut que j’aille ailleurs (à un quatrième, vous l’auriez deviné si je vous avais laissé un chti piti plus de temps…) et donc c’est parti. Et là, je revois des endroits que j’ai déjà empruntés, avec mon plan, et je commence à comprendre… que j’ai sacrément marché dans cette ville !!! Et que c’est juste pas possible aujourd’hui de me faire dans ma tête un plan correct des rues, qui ne se croisent pas perpendiculairement comme à Iquitos : Cusco est une vieille ville… Le côté cool, c’est qu’aussi bien dans le bus pour Cuzco que dans Cusco même, j’ai vu des trucs chouettes, par exemple le Christ blanc de près, qui, je crois… est plus ou moins habillé de façon locale. Mais pas sûr… La nuit, il est carrément blanc fluo, brillant dans le noir, auréolé grâce au jeu de lumière, et il est tout petit, là-haut, au loin !... ouais, pas très grand quand même de près…
 Andahuaylillas… c’est pauvre. Pas pauvre comme j’ai vu jusque-là, autre chose. Pas internet, moins de lampadaires, juste l’église (chapelle Sixtine de l’Amérique, que j’ai juste vu vite fait sans plus, et bien abîmée aussi…) qui est top, des petites maisons plus banales que ce que j’ai vu jusqu’à maintenant, et puis… la fameuse cité des enfants, saint Tarcisius, qui est loin de la rue asphaltée… parce que dans le coin, les villes s’étendent loin… de la rue principale. Je suis fatigué, ais ça fait vraiment long quand même… Et quand j’arrive… ben, c’est comme une école : entourée de murs, avec une grande porte. Je suis sûr que c’est là, j’hésite à sonner, je recule, je me rapproche, je trouve pas de sonnerie, j’ose pas appeler, je repars… et bientôt, je vois une voiture remplie de moines ou prêtres qui y va mais le temps que j’arrive, la grande porte s’est refermée. J’ose toujours pas appeler… et je m’en vais. C’est pas un lieu touristique mais j’aurais quand même bien rendu une petite visite…
Tristesse, tout ça pour ça… je pense à aller sur leur site internet, leur envoyer un mail, mais voila… dans le coin, internet ? ^^ Lol, j’aimerais presque dire (mais je le dirai pas). Bon, plan B (mes supers plans B sont tous foireux aujourd’hui, cherchez pas…) : aller visiter des sites archéologiques en espérant qu’il y a un cybercafé ou je sais pas comment appeler ces endroit où on loue un temps d’internet pour pas cher (avec une connexion pas trop mauvaise !^^). Mais voila, il n’y en a pas…
Pikillacta, top. Une muraille assez haute et tellement longue qui entoure une cité avec des (restes de) maisons en pierre. Sérieux, c’est cool, ça. Le style des pierres est assez différent de ce que j’ai vu jusque là, et il n’y a pas de terrasses comme d’habitude. C’est bien, j’apprécie. Mais l’excellentissime, c’est le double arc en ciel, ou l’arc en ciel simple avec des couleurs en plus finissant à nouveau par du violet. Un spectacle difficile à décrire, et unique dans ma courte vie sans beaucoup d’arc en ciel. Vous imaginez un gnome dans le coin ? Il aurait craqué ! Deux chaudrons d’or au pied des arc en ciel, son imagination fertile l’aurait carrément rendu dingue ! ^^ Suite : je pars vers 17h. Pour…
Tipon. Vous savez à quelle heure le soleil se couche dans ce pays ? Ouais, j’aurais du repousser plus tôt mon projet au lendemain, mais bon… quand vers 17h30 j’ai réalisé que la luminosité commençait à baisser dangereusement, j’ai fait demi tour. Vous noterez au passage qu’il n’y a apparemment pas non plus le net dans le coin… J’ai voulu mangé un plat typique, mais quand j’ai demandé le prix, ça m’a refroidi. J’ai mangé pour 12 fois moins cher à Andahuaylillas. Un truc bien gras comme il faut, poulet cuit dans l’huile, avec patates frites, et des mini spaghettis, histoire de. Ben, j’ai aimé, et j’en aurais bien repris, si j’avais pas peur de faire preuve de gloutonnerie.
Anecdote marrante… si le matin je pouvais me considérer comme un « jovencito » petit jeune, le midi on m’a appelé « papa », qui se traduit de façon transparente, et le soir « papi » (bis). J’ose même pas essayé d’imaginer comment on va m’appeler si on me voit dormir cette nuit… cadavre ? Reste ? Relique ? Bon, ici, à Andahuaylillas, c’est la façon d’appeler les gens, qui est certes très affectueuse, mais un peu surprenante (beaucoup).
Autre anecdote : en contemplant les environs à Pikillacta, je me disais que j’admirais beaucoup  ce qui sortait de la main de l’homme, et pas beaucoup ce qui sortait de la main de Dieu. L’aménagement de la création est fait de façon particulièrement ingénieuse et grandiose ici. Un boulot du top niveau. Et puis après le diner, je me suis retrouvé dans une rue un peu sombre, et j’ai levé les yeux… Et là… j’ai vraiment aimé… « Compte les étoiles du ciel si tu peux »… ben, plus on se concentre sur le ciel, plus l’œil s’habitue, et plus on peut en voir, jusqu’à ce que l’œil ne suive plus le rythme. Une multitude, avec des étoiles plus scintillantes que d’autres, certaines qui semblent clignoter, une qui se balade (non, ça, Choshow, c’est un avion ou plus haut peut-être, un satellite qui sait ?), et de nouvelles qui montrent leur nez, une trace de poussière d’étoiles… La petitesse de l’homme n’a pas besoin d’une catastrophe naturelle pour se manifester à lui-même : une nuit étoilée sous un ciel très pur, des montagnes gigantesques sur fond de chaines de monts immenses, l’infinité de l’océan depuis une coquille de noix qui ne permet pas de voir de côte… Les tours de Babel font juste oublier la réalité, en attendant que la proximité de la mort ne vienne se charger de la rappeler…
Dernière anecdote : mais pourquoi régulièrement quand on discute avec des mères elles doivent rapidement parler de leur(s) filles (et pas des garçons) ??? « J’ai une fille » (euh, super…) « mais c’est encore un petit bébé, elle a 6 ans » (qu’est-ce que ça peut me faire ?) et là, ce charabia, ça veut dire quoi ? « elles sont en train de dire que tu es très beau » «  ouais, je sais, je sais, j’avais compris… » (qu’elles ont dit que j’étais beau… l’être, c’est une autre question (et prière de se passer de commentaire, merci !) plus de goût qu’autre chose, dirait-on… enfin…). C’est quoi cette manie à toujours vouloir me garder dans le coin, etc… ? Je sais que je suis un type formidable (euh…), mais quand même ! ^^
Bon, sur ce, à plus les loulous, mangez de la salade, c’est plein de trucs cools,
Votre bloggeur préféré une fois qu’on a passé en revue tous les autres,
Choshow, contemplatif de la création et de son aménagement lorsqu’il est admirable.

Mardi Calca Pisaq

Mardi. On reprend  le rythme…
Lever  beaucoup trop tôt, avant 6h, parce que pour une raison inconnue, la musique s’est mise à un niveau très fort, et j’avais presque l’impression que je l’avais à côté de moi. Un peu comme si j’étais en train de dormir dans la voiture de mon papa la nuit et qu’il mettait la musique comme ça l’est le jour, au milieu d’un bouchon ou sur l’autoroute. Non, je n’ai pas réussi à me rendormir…
Comme j’avais pas encore trop faim, et que je voulais boire du lait parce que j’aime beaucoup ça, je suis reparti sur Urubamba et j’ai fait mon shopping matinal, à savoir une douzaine de petits pains et un demi litre de lait. Petit déjeuner réussi assuré, pris sur la place d’armes, place principale, avec la satisfaction d’avoir cette délicieuse boisson fraiche bien chaude (mais pas beaucoup quand même) dans le ventre. Petit coup d’internet pour faire le gugusse à droite à gauche, puis le gros de la journée commence.
Aujourd’hui, pas mal de transport, en bus bien sûr, quand ce n’est pas en combi (maintenant que vous savez tous que c’est une grosse voiture, je n’ai plus besoin de le préciser). Presque 13 fois moins cher. Enfin, ça dépend des fois, mais ça donne une idée. Les taxis sont de vrais menteurs qui profitent aussi de fausses vérités pour embobiner les gringos, et en plus, ils sont mielleux à souhait, et fort sympathiques… que de la façade…
Calca, j’étais sensé y trouver des eaux thermales, en fait c’est dans le petit village juste à côté, j’irai demain. Pour aujourd’hui, Pisaq. En arrivant vers midi et en voyant vite fait quelques terrasses, je me suis dit : allez, zou, je me les fais vite fait, et je file déjeuner. J’y suis resté environ 3h, peut-être plus. Sur 2 sommets de montagnes, et en embrassant largement leur bords, plein de terrasses, des restes de base militaire, des maisonnettes, etc… Une vue splendide, des chemins parfois périlleux, parfois on sait pas trop s ça en sont, parfois on ne les voit plus… petit passage dans une grotte pour aller de l’autre côté, des chemins tantôt de pierres, tantôt de terre, tantôt mais où est donc le chemin j’arrive pas à le trouver ?... Comme c’est un coin à touristes, les trucs coutaient encore bien chers. Ca m’a pas empêché de rentrer dans une bijouterie, mais je ne serais pas allé acheter des trucs sur le marché à touristes. Le salaire journalier au Pérou est de 20 soles. Imaginez que vous vendez ne serait-ce qu’un seul objet de 20 soles à 40 soles à un gringo, c’est dans la poche, vous avez fini votre journée, bye bye, au revoir. En France…  ben, ce serait environ 70€ que vous devriez vous faire, si on compare au SMIC (ce qui n’a pas beaucoup de sens). Ouais, la journée de travail au Pérou, c’est 5€ de salaire…
Après avoir profité tant et plus des monts somptueux, je m’en suis retourné vers Calca, où j’ai diné un peu avant le coucher du soleil, à 6h. Ouais, diner 6h, ça fait bizarre, hein ? ^^ Bah, c’est les vacances, le rythme est différent !!!
Demain, j’irai aux thermes, aux eaux thermales, aux sources chaudes. Repos de la matinée avant de filer pour… vous le saurez en lisant la journée de demain ! (Ou alors vous le savez déjà parce que le post de demain est déjà sur le blog et vous lisez mes vacances à l’envers sans regarder les dates au lieu de redescendre jusqu’à la dernière journée non lue… sérieux, ça casse tout le suspens !).
Votre bien aimé bloggeur qui a enfin retrouvé une prise électrique avec du courant dans sa chambre, mais qui arrivait pas à mettre du jus dans son portable tout de suite les premières minutes,
Choshow, marcheur cheminant sur des sentiers où aucun touriste ne semble avoir mis le pied avant (ou pas avant longtemps au moins. Ou alors, un touriste aussi taré que moi ! Ou même plus !!! Ou alors…)

Lundi Machu Picchu

Lundi… le milieu de mon séjour, et le sommet si on peut dire…
Pour aller au Machu Picchu, il faut prendre le train, jusqu’à Aguas Calientes, puis se taper 400m de dénivelé, en bus par exemple.
Je me lève un peu tard, je suis vraiment pas bien, j’ai mal au ventre je mange un bout de fromage avec un peu de pain et en avant pour le train. Sur moi, j’ai 5-6 petits pains, et je n’achèterai pas de nourriture de tout le reste de la journée, ni ne mangerai au resto ni quoi… Quand ça va mal, ben … ça va mal.
 Vers 9h je suis parti. Le train est bien, mais drôlement lent. Le voyage est agréable…  même si je me sens pas très bien… Arrivée à Aguas calientes : tout est trop cher, environ le double d’ailleurs. Je vous fais une scène : « Ce pull, c’est combien ? » « 70 soles, pur alpaga, cousu main. » « 70 ? Je l’ai trouvé ailleurs à 35 !!! » « Pour 35, vous pouvez avoir celui en synthétique. Mais celui_ci est cousu main !» « Euh, ouais, le synthétique je l`ai vu a 25 soles. Merci au revoir. » « Attendez ! 35 soles c’est d’accord ! Monsieur, monsieur ! » Et je me barre. Je le cherche à 25 soles… : )Je finirai bien par le trouver. Et c’est partout le double de ce que je peux espérer ailleurs.
15 minutes de marche jusqu’au check point en bas de la montagne : « Votre billet, SVP. » « Euh, j’en ai pas… » demi tour, et c’est reparti pour le village. J’achète mon précieux sésame, et hop ! J`y retourne. Il est presque midi. J’ai choisi l’option marche, pour 15$ j’aurais pu avoir le bus aller retour… 400m de dénivelé, 1h15 de marche, le bonheur de voir les sommets gigantesques alentours arriver à mon niveau, puis pour certains, être dépassés… C’est magique. Marcher, j’aime. Grimper les escaliers aussi. Monter en altitude comme ça, c’est fou…
Machu Picchu… Merveille du monde… J’avais peur d’être déçu en ayant de trop fortes attentes… C’est énorme… Et si haut !!! Les pierres pour construire cette forteresse sont immenses, de vrais menhirs ! Enfin, certaines, la majorité est de taille modeste, parfois avec des angles droits parfaits. Les vues sont incroyables… Il fait si bon… au début. Parce qu’après il a plu. Je me suis retrouve trempé. La visite est devenue plus compliquée, les pierres glissantes, les paysages se cachant derrière un voile de nuages…
Le souffle est coupé par l’effort de la montée d’une part, par le côté grandiose du site d’autre part. Ca vaut le détour. C’est un des rares coins du Pérou ou j’ai vu des touristes japonais^^. Et plein de vieux aussi.
La redescente du Machu Picchu, à pied aussi. Plus vite forcement. J’avais froid et à la fin, en m’arrêtant pour prendre une photo, mes jambes tremblaient. Misère…
Temps d’attente avant de prendre le train ? 3 h… C’est long, je peux vous l’assurer, quand vous êtes humide et que le froid tombe.
J’ai perdu mon billet de train aussi, au fond de mon sac, en se ratatinant en un minuscule bout de papier sur lequel je n’arrivais pas à mettre la main. Autre ennui, je n’avais pas mon passeport, la première fois que je l’oublie. Heureusement, j’ai toujours une photocopie sur moi. Et dernière bourde, je n’ai aucune preuve de mon statut étudiant. Plein tarif.
Coût de la journée ? Un quart de mon budget pour la semaine !!! Mais bon, c’est mythique !
Et encore, j’ai déjeuné trois petits pains vers 4h, et je suis allé au lit sans diner. Heureusement que dans le train ils ont donné deux ridicules petits sachets de gâteries à l’aller et au retour (chips de bananes, maïs enrobé de chocolat, cacahuète au chocolat, haricots secs salés façon chips). Des mini portions, mais c’est toujours ça que j’ai réussi à avaler, parce que j’aurais pas pu tellement plus.
Le Machu Picchu, c’est trop ouf. Ca rappelle les grandes forteresses européennes en haut des montagnes, mais en beaucoup plus haut, adaptés à la mode locale, et avec des blocs de taille impressionnante. Il y a encore des terrains sur lesquels on peut faire de l’agriculture et de l’élevage grâce à leur ingénieux système de terrasse. On se demande comment il n’a pu rester que quelques familles le jour où au début du 20è siècle, en 1911, un explorateur scientifique est tombé sur ce bijou.
Voila, sinon, j’ai presque fini mon petit bouquin de nouvelles de Borges. La littérature, c’est bien. Voila, juste pour dire une évidence.
Ma journée s’est finie en mangeant mon derner petit pain, en ayant froid à cause de l’humidité, en ayant peur de tomber super mialade… Mais c’est cool.
C’était votre aventurier qui grimpe les sommets,
Choshow, explorateur scientifique faisant de la randonnée sur plus de 400m de dénivelé.

mardi 20 septembre 2011

Dimanche Ollantaytambo


Dimanche, la journée trop peinarde…
Petit déjeuner avec pain et lait frais, les petits bonheurs simples des débuts de journée… puis je vais au site archéologique d’Ollantaytambo. Enfin, d’abord la charmante petite ville, ou je peux naturellement assister a la messe, me balader, puis attaquer le gros morceau : avec toujours es terrasses qui permettent l’agriculture, sur le bord de la montagne, on arrive bientôt au niveau de ce qui devait servir de site militaire et religieux, contrôlant la vallée en aval. J’y reste… longtemps… j’ai peut-être attrape une insolation. Oh, et froid aussi. Enfin c’est pas très grave. Les montagnes sont immenses, c’est très beau et on se sent petit… C’est ca qu’est bien. Par contre, je me sens pas bien en fin de journée… je vais même jusqu'à me coucher avant le soleil, et ma nuit est assez mauvaise : j’entends tout ce qui se dit en dessous comme si j’y étais.
Journée tranquille quoi. Posée comme il faut. Mais j’en sors fatigue… Faut-il vraiment que je visite le Machu Pichu demain ?
Choshow, à la veille de visiter une des merveilles du monde… et pas du tout motivé…

dimanche 18 septembre 2011

Samedi, Anta, Moray, Maras

Et aujourd’hui, la fantastique journée de samedi.
Bon, allez, grasse matinée aujourd’hui, c’est le weekend quand même ! Réveil 5h 30, à 6h je suis opérationnel, à 6h30 j’ai déjà pris mon petit déjeuner et je démarre ma journée. Ca, les gens, j’appelle ça la classe. Vous aussi, le weekend, pensez à prendre des grasses matinées comme ça de temps en temps, ça donne la pêche !
Anta. Site archéologique. J’ai acheté un ticket 130 soles pour visiter plein de trucs pendant dix jours, j’aurais pu l’avoir à 70 soles si j’avais une preuve que je suis bien étudiant. En fait, même sans la preuve, j’aurais pu trouver le moyen de l’avoir, parce qu’on m’a jamais demandé après aux check point de montrer une carte d’identité ou quoi. J’ai vaguement l’impression de passer pour un pigeon… Le site est pas mal. Des terrasses très grandes, recouvertes d’herbes. Ils n’ont pas dit à quoi servait le site. Ca peut très bien être un site pour produire de la nourriture, non ? Enfin, juste à côté, et avec des terrasses bien moins impressionnantes, il y a bien des cultures, donc pourquoi pas… Je me sens petit dans ces Andes immenses…
Après, je voulais aller à Maras voir les mines de sel. Mais juste avant de prendre le transport, j’ai rencontré un français, 28 ans, notaire, ayant fait ses études à Versailles, qui parle un espagnol extrêmement… limité, et on a fait un bout de chemin ensemble. Evitant les taxis excroquant les pauvres touristes naïfs, on a réussi à s’en sortir pour des sommes tout à fait acceptables, partageant une partie des frais, et on a visité après le déjeuner les amphithéâtres de Moray. Ca à la tête des amphithéâtres grecs en gros, sauf que ça sert à faire des expériences pour les cultures. Entre l’étage le plus au fond et celui le plus haut, il parait qu’il y a 5 degrés de différences. 3 amphithéâtres différents, on se croirait à l’intérieur d’un volcan. J’ai pu galoper et courir à souhait. J’aime. A Iquitos, on est tout de suite en sueur. Là, que dalle ! ^^
De retour à la ville de Moray, on s’est séparé. Il avait déjà vu des salières gigantesques en Bolivie, donc bon… Moi, je ne fais pas le tour du monde, alors je prends ce que j’ai sous la main. La balade jusqu’aux mines devait durer 40 minutes une heure… j’y ai mis quasiment une heure et demie. En descente heureusement. Seul dans l’immensité andine… de temps en temps un bus, ou un combi, ces grandes voitures qui transportent pas mal de monde. Ou alors un petit troupeau et son ou ses pasteurs… Un peu moins d’une centaine de têtes de moutons, quelques vaches ou taureaux, quelques ânes, des chiens… et le pasteur est un vieux, ou alors, ce sont des gamins. J’étais allé à Fatima l’année dernière et je m’imaginais mal les trois petits pasteurs faisant paitre leur troupeau. Là, c’était tout de suite plus facile…
Finalement, les salières de Maras. On dirait de la neige, mais c’est du sel. Sans iode bien sûr. Des piscines dans lesquels coulent cette rivière salée et grâce aux différents chemins que prend l’eau, et l’évaporation, on arrive à avoir à peu près tout le temps des piscines remplies de sel sans eau, d’autres qui se remplissent, d’autres qui sont presque prêtes… C’est assez magique. Et à l’ombre des montagnes. Surprenant.
J’ai encore beaucoup marché pour rentrer chez moi, et un autochtone m’a offert une assiette d’or inca chez lui : du maïs cuit. C’est pas mauvais ces petits grains ! ^^ Ca passe encore mieux avec un morceau de fromage, mais nature, c’est bien aussi.
Dans les grandes lignes, ma journée, c’était ça. Beaucoup de marche, des paysages gigantesques, et de la fatigue sur la fin… ^^
Sur ce, excellente journée,
Choshow, pèlerin montagnard.

samedi 17 septembre 2011

Vendredi Anta Urubamba

Mes très chers amis,
C’est avec une grand joie et un grand plaisir que je vais vous compter ma super journée de vendredi.
Lever 5h du matin. Une amie m’attend, il ne faut pas que je me mette en retard… La messe est à 7h, elle est déjà là, mais les portes sont fermées. Comme j’avais 5O minutes d’avance sur l’horaire, j’ai fait un petit tour jusqu’à n’avoir plus qu’une demi heure. Sainte Thérèse était là, dans son reliquaire. J’étais bien content. La messe fut célébrée par l’archevêque de Cuzco. Deux fois en deux jours, c’est cool. Mais le plus top, c’est que ce coup-ci, j’étais tout près ! L’église du même nom que ma compatriote est vraiment jolie, et les saintes vierges sont splendides. Mais je n’ai pas pris de photo. C’est comme ça.
Pour sortir de Cuzco, j’ai commencé par partir dans le mauvais sens, c’est plus rigolo. Au bout de 10 bonnes minutes, en demandant mon chemin, on m’indique exactement le chemin d’où je viens. Hum… J’ai marché pendant pas mal de temps avec ma valise, mais bon, c’est plus sympa de marcher,  même si ça fait un peu mal au bras. Après avoir fait une petite demi heure d’internet pour vérifier deux trois trucs et poster des messages sur mon blog bien fourni, je m’en suis allé pour Anta, qui était sensé être chouette pour son marché. Je crois que je ne suis pas venu le bon jour… ^^ Le trajet en voiture, coincé comme une patate, était rigolo. Mais rien à voir côté du trajet en bus pour aller à Urubamba : le premier morceau, j’étais assis au fond, bien planqué, et le deuxième morceau dans l’autre bus, j’étais à l’avant et je devait descendre à chaque fois que quelqu’un sortait, j’étais mal placé, je me prenais de temps en temps quelques coups… mais j‘étais heureux. Pour moi, l’aventure est au coin de la rue : dans la gare ou à la station de bus. Ici, je suis gâté, petit veinard que je suis.
Les décors sont superbes. Cette grande pièce de théâtre qu’est ma vie a sorti le grand jeu en déployant la majesté des Andes. C’est grandiose. Je ne suis pas trop fan de montagne, mais ça, sérieusement, j’aime. Beaucoup. Le bonheur est fait de petites choses disent certains. Moi, je remplis le mien à grands coups de sommets enneigés, de monts travaillés par la main de l’homme, de longs trajets épiques, d’une fresque de personnages extrêmement gentils, d’une mosaïque de bâtiments à l’architecture toujours changeante…
A Anta, j’ai vu une exposition de projets de développements dans la rue préparée par une école et où c’était les élèves qui faisaient les présentations. A en croire certains, ça y est, on pourrait changer le monde. Et facilement ! A coup de méga projets, c’est rentable et hop ! Tout le monde est content ! Mais moi qui ai passé trois ans dans une école de développement et qui ai étudié en profondeur deux projets pendant ces trois derniers mois, l’approche économique parfaitement absente et toute la logistique, la préparation, la mise en œuvre du projet n’existant pas, ces projets sont caducs. Ou alors inintéressants en vue des objectifs attendus par les élèves. Mais ça grouillait de bonnes idées bien sympathiques, et les élèves qui expliquent à un gringo à moustache le pourquoi du comment du qu’est-ce, c’est du grand comique. Si je m’efforçais de juste sourire et pas rire, les autres élèves n’hésitaient pas à se marrer. Situation cocasse… dans ces moments, j’aime particulièrement ma vie…
Urubamba, ville toute en longueur, pas très large. Mercredi j’avais acheté un demi kilo de fraises, ça faisait beaucoup… aujourd’hui je prends un demi sol de raisins. En dessert, j’arrive même pas à tout manger, alors que ça fait pas beaucoup…^^ J’ai rapidement trouvé un hôtel dans l’ordre de prix qui m‘intéresse. J’ai d’ailleurs tellement hésité (je reste deux nuits ou une seule ?) que finalement elle m’a fait une réduction si je reste deux nuits. Je suis habitué à économiser des bouts de chandelles, et c’est avec plaisir que j’ai économisé 4 misérables soles, un euro. Et oui ! ^^Pour moi, chaque euro compte. Sauf pour les souvenirs… je vais vous ramener de ces trucs… j’espère juste qu’il y en aura pour tout le monde. Pour ma famille, c’est en bon avancement. Pour les autres, je cherche encore un peu, mais j’ai quelques bonnes idées disponibles… ^^
Quoi d’autre… petites joies toutes simples : j’ai acheté du lait. Ouais, ça faisait longtemps ! Un demi litre, je le boirai demain matin. Avec le bon pain acheté dans le coin, du bon pain complet, ça fera l’affaire. Et j’ai diné au marché, avec les autochtones. En fait, j’aime pas les grands restos, tout ça, je préfère m’immerger complètement dans la vie locale. Par exemple, ce midi, quand j’ai vu un endroit avec plein de gens du coin déjeuner, ni une, ni deux, je me suis posé et j’ai mangé ma soupe et mon plat de riz aux haricots. Et dans la catégorie simple, ma chambre d’hôtel ressemble à une cellule monastique tellement c’est petit et simple. C’est parfait. Je n’ai pas besoin de plus. Le seul souci, c’est la douche froide, en dehors de ma chambre…  Ca risque de mal passer…
Sinon, pour ceux que ça intéressent pour me charrier, ma barbe toute courte toute laide met en avant ma longue moustache qui commence avoir fière allure. Ca passe super avec … mon nouveau chapeau ! Et ouais, après trois mois dans ce pays, j’ai fini par m’acheter un splendide couvre chef. Je suis aux anges.
Dans l’espérance de pouvoir vous partager de ma joie, c’est plein de bonne foi que je vous souhaite charitablement une bonne et agréable journée, qu’elle soit à son aurore ou à son déclin.
Votre toujours dévoué aventurier de l’extrême,
Choshow, en immersion dans la vie des autochtones.
PS : un peu acide le raisin quand même ! ^^

vendredi 16 septembre 2011

Jeudi, visite de Cuzco

Revoila l’ami Choshow !
Pour ceux qui ont perdu le fil parce qu’ils lisent pas les épisodes dans le bon sens, descendez vers le premier message de mon voyage, puis remontez et vérifiez que vous avez déjà bien tout lu. Parce que normalement,  ce niveau là, il y a toutes les chances pour que vous n’ayez pas encore lu la fin de Mercredi.
Bref, Jeudi ! Je me lève et prends  mon temps avant de partir. Finalement, je vais visiter Cuzco aujourd’hui, donc je prends un jour de retard sur mon planning. Pas grave, j’ai un jour de marge. J’ai grillé mon joker, maintenant il faut que je fasse gaffe.
Un des premiers trucs que je fais, après m’être acheté un sandwich au fromage avec un jus de papaye et avant de m’acheter un demi kilo de fraise (le petit déjeuner à un euro, vous avez bien lu^^), je suis allé postez quelque messages sur le net, dans un cyber truc, parce que c’est pas un cyber café, on y boit pas de café. Du reste, on y boit rien du tout. Et ce qui est marrant dans ces trucs là, c’est que j’ai toujours mon portable allumé en même temps que je suis sur l’ordinateur. Leur clavier étant particulièrement mauvais et un peu différent des nôtres, ça me ralentit pas mal. Heureusement, internet va très vite, mais alors beaucoup plus vite que ce que j’avais à Iquitos. Ca rattrape, forcément.
Après quoi, j’ai fait un gros tour de plus de 2 heures… dans la direction opposée au centre touristique avant d’y revenir. J’ai vu les quartiers populaires, les marchés locaux, les écoles, plein de trucs  vraiment cools. Et des paysages tops. J’aime. Et pas très loin du centre, j’ai trouvé un marché couvert, à quelques mètres duquel j’étais passé hier sans le voir, où je pourrai aller déjeuner : 3 soles le repas (moins d’un euros) pour une belle portion de riz, deux rondelles de patates, un peu de salade et un maté de coca. Pour le dessert, il me reste la moitié des fraises du petit déjeuner, et du pain (j’aime le pain !!!). Et au programme de la journée, faire tout le tour du quartier touristique. Mission presqu’accomplie.
Avant le déjeuner, j’ai rencontré une compatriote que je reverrai demain matin : sainte Thérèse de l’enfant Jésus étant pour un mois au Pérou, j’ai eu la chance d’aller à la messe dans la cathédrale où elle était présente. Un magnifique reliquaire doré protégé par une vitre recouverte à ce moment là de pétales de fleurs contient la dépouille de la sainte patronne des missions, morte à l’âge de 24 ans après 9 années passées dans son monastère sans jamais en sortir. Il y avait une statue magnifique de ND du mont Carmel, mais pas aussi belle (et pourtant, elle l’est vraiment beaucoup) que la statue de la sainte vierge au dessus de l’autel… un bijou… Toutes les carmélites étaient présentes pour l’occasion, la chorale était composée uniquement d’enfants, le responsable liturgie a sorti pour l’occasion des chasubles, des surplis, des chapes et tout un tas d’ornements liturgiques absolument superbes. Il y avait des militaires gradés au premier rang, des lycéens et collégiens en uniforme, bien rangés. Des drapeaux, des bannières… ils ont sortis des choses vraiment magnifiques pour l’occasion. Pour celle qui est devenue à la fin de la messe citoyenne d’honneur d’Iquitos et docteur de l’université de Cuzco, Saint Antoine Abad (pour sa vie, aller voir le message posté le mois précédant durant la saga saints  du Pérou).
J’ai plus ou moins fait le grand chelem des églises de Cuzco durant cette journée… Sauf celles pour lesquelles l’entrée était payante, c'est-à-dire beaucoup, donc j’ai vu que l’extérieur. Et puis d’autres, je pouvais entrer mais pas prendre de photos. Donc vous n’aurez pas droit à mon retour à voir ces images là. Et d’autres enfin, j’ai pas pris de photos parce que ça me fatiguait. Mais j’ai quand même plein de photos !
Bon, après avoir fini mon tour, je suis passé par un marché, puis… je me suis perdu.
Il y a un terminal de bus pour les longues distances, et d’autres pour plus près… et je suis allé au mauvais. Puis je me suis baladé sans trouver mon chemin, et j’ai fini par prendre les transports en commun pour rentrer chez moi.
Et me voici à écrire mes aventures depuis une heure, avant de filer au lit.
Anecdote de la journée. Je peux avoir des petites toiles de peintures à l’huile sur des sujets religieux comme des saintes vierges ou tout ça à partir de 5€. Je les trouve très belles. Ceux qui veulent passer commande, envoyer moi un message, avant la fin de la semaine prochaine. Ca ne s’abime pas, mesure un peu moins de 10cm sur un peu moins de 15cm. J’en ramène autant que vous voulez et vous les redonne au prix d’achat. De toute façon, vous déboucherez bien une ou deux bouteilles de soda à mon retour !
Deuxième anecdote, disons de la soirée. La douche froide, c’est bien à Iquitos. Quand il fait chaud toute la journée. Que 5 minutes après la douche, on risque à nouveau de transpirer à cause de la chaleur. Qu’enfin on peut sortir torse nu et le rester pour sécher, on ne craint pas d’attraper froid. Mais alors dans les Andes !!! Oui, je suis une petite nature, et alors ! On se les pèle avec ces fichues douches froides !!!
C’était Choshow à Cuzco, qui est très heureux, là, tout de suite ! ^^

Mercredi á Cuzco

Bon, alors vite fait parce que la journée fut pas trop longue à partir de ce moment là…
Donc vers 16h, j’arrive au terminal de bus et je suis juste à côté de plein d’hôtels, j’ai le temps de faire le tour un peu pour m’arrêter à celui qui est le plus économique. Et zou ! En avant l’aventure.
Sans plan dans une grande ville… bon, il parait qu’il y en a à la place d’armes, je ne trouverai ce fameux plan qu’en fin de la journée suivante, mais c’est pas grave. J’arrive à l’avenue principale, je pars dans le mauvais sens, en demandant mon chemin, on me dit : au bout, puis tu tournes à droite pour trois pâtés de maisons… Donc comme un guignol, que fais-je ? D’abord je tourne à droite, puis ensuite je prends la parallèle pas parallèle du tout, et je finis par arriver en gros à la place principale. J’ai soif, mal à la tête, je commence à avoir vaguement froid, je suis fatigué, le soleil se couche… tout coute les yeux de la tête parce que les touristes sont bourrés de fric. C’est bien connu. Vas-y, pour 3€, je peux manger des trucs pas mal, alors pour le prix d’un macdo, je peux manger des trucs vraiment bons et de qualité nettement supérieure ! Je finis, après avoir longuement déambulé dans ce quartier, par manger une omelette et une soupe pour 10 soles, soit deux fois le prix d’un repas habituel. Dur… Fatigué, je continue ma balade dans un coin vraiment paumé avec quelques petites maisons, puis je reviens vers la ville. Là, je vais dans un truc pour touristes, je demande un plan, comment rentrer à mon hôtel et ni une, ni deux… zou ! Je file me coucher. Il est quelque chose comme 20h. Je suis mort. En plus, comme je vais vite, j’ai choppé le mal d’altitude. Le quoi ?
Quand vous allez au ski, genre à 3.000m, ben, faut pas faire d’efforts trop tout le temps, et beaucoup boire, parce que sinon, danger ! Vous allez avoir super mal à la tête ! Ben moi… j’ai pris des bonbons avant de dormir. Genre un doliprane, et au cas où, je garde sous la main un petit paracétamol, mon préféré. Et je me couche, avec ce mal de tête qui ne veut pas s’enfuir avant que Morphée ne m’accueille dans ses bras.
Genre, vers minuit, hop, je me réveille, j’ai encore mal, et une bonne demi-heure est nécessaire avant que je me rendorme. Pour rappel, j’ai du dormir genre 2h la nuit précédente, donc je dois rester un peu plus au lit.
6h, deuxième réveil, la journée commence. Le mal de tête est plus là, mais momentanément, le moral est pas trop au beau fixe. Que me réserve cette nouvelle journée ?
Vous le saurez au prochain épisode de votre saga de la rentrée, Choshow fait son touriste dans la ville des incas.
C’était Choshow, parce que vous méritez bien une petite pause lecture de temps en temps.