mercredi 7 septembre 2011

Déluge jusque dans mon appartement...

On ne l’attend pas. On ne le voit pas venir.
Le déluge. Inutile de penser à le fuir…
Peut-être sera-ce notre dernier souvenir,
Sous des montagnes d’eau,  mon ultime soupir… ?

Hé quoi ! Ne cherchez pas de signe avant coureur,
Aucun ! Et ne laissant après lui que la peur,
Il va, tourbillonne et dévaste, abat,  puis meurt,
Ami des quatre vents, écumant, écraseur,

Il s’en va inonder rues, avenues, foyers,
On ne voit pas un passant, sinon tout trempé,
Jusque dans nos maisons,  on a les pieds mouillés.

Ola ! Cieux ! Tout ouverts et déchirant l’azur !
Votre colère ira-t-elle abattre les murs ?
Peut-on savoir pourquoi une telle blessure ?

Hélà ! On ne m’interpelle pas comme cela !
Il y a des temps de soleil pour festoyer,
Il faut aussi des temps de pluie pour larmoyer,
Et enfin des temps pour penser à l’au-delà.

La  roue tourne, le temps passe, les nuages s’en vont,
Traversant l’espace, rappel qu’ici bas rien ne dure,
Ton point d’appui résistera-t-il ? Est-il sûr ?
Je suis un test de tout ce qui est vraiment bon.

Punaise ! Faire des sonnets en alexandrins,
C’est mignon,ça me plait, et ça rend plutôt bien…
Sauf le sens… Pour ça, je ne comprends vraiment rien !

Juste pour dire que de l’eau s’est déversée,
Dans ma maison,  sur le sol, elle a bien coulée…
Tout est trempé… et mes deux pieds sont tout mouillés !^^

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire