jeudi 22 septembre 2011

Mardi Calca Pisaq

Mardi. On reprend  le rythme…
Lever  beaucoup trop tôt, avant 6h, parce que pour une raison inconnue, la musique s’est mise à un niveau très fort, et j’avais presque l’impression que je l’avais à côté de moi. Un peu comme si j’étais en train de dormir dans la voiture de mon papa la nuit et qu’il mettait la musique comme ça l’est le jour, au milieu d’un bouchon ou sur l’autoroute. Non, je n’ai pas réussi à me rendormir…
Comme j’avais pas encore trop faim, et que je voulais boire du lait parce que j’aime beaucoup ça, je suis reparti sur Urubamba et j’ai fait mon shopping matinal, à savoir une douzaine de petits pains et un demi litre de lait. Petit déjeuner réussi assuré, pris sur la place d’armes, place principale, avec la satisfaction d’avoir cette délicieuse boisson fraiche bien chaude (mais pas beaucoup quand même) dans le ventre. Petit coup d’internet pour faire le gugusse à droite à gauche, puis le gros de la journée commence.
Aujourd’hui, pas mal de transport, en bus bien sûr, quand ce n’est pas en combi (maintenant que vous savez tous que c’est une grosse voiture, je n’ai plus besoin de le préciser). Presque 13 fois moins cher. Enfin, ça dépend des fois, mais ça donne une idée. Les taxis sont de vrais menteurs qui profitent aussi de fausses vérités pour embobiner les gringos, et en plus, ils sont mielleux à souhait, et fort sympathiques… que de la façade…
Calca, j’étais sensé y trouver des eaux thermales, en fait c’est dans le petit village juste à côté, j’irai demain. Pour aujourd’hui, Pisaq. En arrivant vers midi et en voyant vite fait quelques terrasses, je me suis dit : allez, zou, je me les fais vite fait, et je file déjeuner. J’y suis resté environ 3h, peut-être plus. Sur 2 sommets de montagnes, et en embrassant largement leur bords, plein de terrasses, des restes de base militaire, des maisonnettes, etc… Une vue splendide, des chemins parfois périlleux, parfois on sait pas trop s ça en sont, parfois on ne les voit plus… petit passage dans une grotte pour aller de l’autre côté, des chemins tantôt de pierres, tantôt de terre, tantôt mais où est donc le chemin j’arrive pas à le trouver ?... Comme c’est un coin à touristes, les trucs coutaient encore bien chers. Ca m’a pas empêché de rentrer dans une bijouterie, mais je ne serais pas allé acheter des trucs sur le marché à touristes. Le salaire journalier au Pérou est de 20 soles. Imaginez que vous vendez ne serait-ce qu’un seul objet de 20 soles à 40 soles à un gringo, c’est dans la poche, vous avez fini votre journée, bye bye, au revoir. En France…  ben, ce serait environ 70€ que vous devriez vous faire, si on compare au SMIC (ce qui n’a pas beaucoup de sens). Ouais, la journée de travail au Pérou, c’est 5€ de salaire…
Après avoir profité tant et plus des monts somptueux, je m’en suis retourné vers Calca, où j’ai diné un peu avant le coucher du soleil, à 6h. Ouais, diner 6h, ça fait bizarre, hein ? ^^ Bah, c’est les vacances, le rythme est différent !!!
Demain, j’irai aux thermes, aux eaux thermales, aux sources chaudes. Repos de la matinée avant de filer pour… vous le saurez en lisant la journée de demain ! (Ou alors vous le savez déjà parce que le post de demain est déjà sur le blog et vous lisez mes vacances à l’envers sans regarder les dates au lieu de redescendre jusqu’à la dernière journée non lue… sérieux, ça casse tout le suspens !).
Votre bien aimé bloggeur qui a enfin retrouvé une prise électrique avec du courant dans sa chambre, mais qui arrivait pas à mettre du jus dans son portable tout de suite les premières minutes,
Choshow, marcheur cheminant sur des sentiers où aucun touriste ne semble avoir mis le pied avant (ou pas avant longtemps au moins. Ou alors, un touriste aussi taré que moi ! Ou même plus !!! Ou alors…)

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