lundi 22 août 2011

L'apôtre du nouveau monde, saint François Solano

Salut tout le monde !
Aujourd’hui, on poursuit les péripéties des évangélisateurs des peuples indiens. Après Saint Toribio de Mogrovejo, voici saint François Solano ! Avec saint Louis Beltran et saint Pierre Claver, ils forment le groupe de l’inlassable évangélisation des peuples indiens. Et c’est saint François qui mérite le plus le titre d’apôtre du nouveau monde, comme nous allons tout de suite le voir. Ca vous changera du discours ambiant et faux comme quoi les indiens se sont convertis à cause des persécutions des conquistadors. Comme si l’épée pouvait soumettre le cœur…
Né en 1549 à Montilla en Espagne, il y étudiera avec les jésuites. Il prend l’habit franciscain, et vécut dans une grande austérité, beaucoup de prière, et une grande affection pour la musique. Il contracta la peste en servant les malades dans les couvents de Cordoue puis de Grenade. En 1589, soit à 40 ans, il embarque pour conquérir les âmes au Christ. Tout par amour, rien par force… le règne du Christ est un règne sur les cœurs… il débarque en face de la Colombie sur la petite île de la Gorgone. Arrivant aux côtes du Pérou puis à Lima, il se dédie aux œuvres d’apostolat et de charité dans les hôpitaux et les prisons. Il traverse les Andes, atteint Cuzco puis le nord de l’Argentine, dans des voyages héroïques et épuisants. Il ne possédait que quelques livres et un violon. On dit que si les conquistadors on dut mettre à feu et à sang l’Amérique Latine pour la soumettre au pouvoir temporel des dirigeants, un orchestres de jésuites suffit pour soumettre l’Amérique Latine au pouvoir spirituel du Christ. Si saint François voyageait avec des conquistadors avides de l’eldorado mythique, il était quand à lui avides d’amener les âmes à Jésus.
Il vécut 11 ans à Tucuman, et eut une activité missionnaire extraordinaire, affrontant la résistance des indigènes, les accidents du terrain, les difficultés des langues… mais le miracle de la Pentecôte, des apôtres qui parlent en langues, se répéta. Tous le comprenaient comme s’ils parlaient une seule langue. Les indiens l’aimaient comme leur roi. Et mêmes les oiseaux le suivaient comme un ami. Je peux vous dire que je suis déjà allé  bons nombres de fois dans la forêt… les oiseaux n’ont aucune envie de me suivre !
Sa vie portait les traces de ses pénitences, l’ardeur de son regard, le feu de ses paroles, le soutien des pénitences de sainte Rose de Lima, quand le vice roi l’appelait à la modération.
Il tombe à l’âge de 61 ans, le 14 Juillet 1610, durant l’élévation, à la messe. Ca y est, il voit Dieu face à face… En 21 ans, il a transformé profondément le cœur des péruviens, faisant des indiens fidèles à la Mère Nature des adorateurs du Christ. Ce fut un bon serviteur. Pourra-t-on en dire autant un jour de moi ? Qu’importe ce que dit le monde… Que j’y travaille toujours. Un bon serviteur…
Pareil que pour hier, si je trouve une prière à lui adresser, promis, je vous la mets. Demain, je ferai ce que je pourrai pour la trouver. Sinon, à Dieu va…
J'espère que vous êtes content de découvrir une partie de l'histoire du Pérou, de son patrimoine. Ca me fait plaisir de vous partager les trésors de ce pays.

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