dimanche 28 août 2011

Fin de la saga: Notre Dame de Guadalupe

Salut la compagnie,
Semaine mouvementée, coupure d’internet… avec du retard, tindin !
Aujourd’hui, je reprends le blog pour clore la saga avec Notre Dame de Guadalupe, qui n’est certes pas apparu au Pérou, sinon au Mexique, mais qui a eu une influence importante dans toute l’Amérique Latine, et j’ai souvent vu des personnes se balader avec un T-shirt avec l’image de notre Dame de Guadalupe.
L’histoire se  passe en 1531. Mexico est tombé depuis 10 ans aux mains de Cortés. L’indien Juan Diego chemine tranquillement de Cuautitlan vers Tepeyac lorsqu’il entend une douce musique l’appeler. Le dialogue suivant se déroule en présence d’un magnifique dame :
Juan Diego, mon fils, où vas-tu ? (Juan Diego a déjà un certain âge…)
A Tlatelolco, assister à la messe.
Je suis la toujours vierge Marie, mère du vrai Dieu. Juan Diego mon fils, le plus petit, que ton cœur ne se trouble pas. Ne suis-je pas ici, moi, ta mère ? Ne suis-je pas la source de ta joie ? N’es-tu pas dans le creux de mon manteau, dans l’étreinte de mes bras ?
Ma dame, ma fille, la plus petit, ma jeune enfant, ma fille, ma toute petite, comment es-tu venue ? Est-ce que  je sens bien ton petit corps, ma fille ?
Va voir l’évêque Zumarraga, et dis lui que je souhaite qu’on élève ici un temple, où je montrerai ma clémence et je consolerai tous ceux qui s’en préoccupent.
L’évêque lui répondra qu’il demande une preuve pour attester son message. Après quelques apparitions supplémentaires, Juan ne revient pas voir l’évêque. Un jour qu’il évite le chemin où il rencontre habituellement la vierge, celle-ci vient tout de même à sa rencontre. Prétextant qu’il allait voir son oncle Juan Bernardino, celui reçoit également la visite de la vierge, et guérit. Et Juan obtient la preuve tant attendue. Trouvant des roses de Castille, en plein Mexique, au milieu de l’hiver, et sur une plaine stérile, il en coupe quelques unes sur ordres de la vierge, et va les présenter à l’évêque, recueillies dans son pancho. Etendant celui-ci devant l’évêque, il découvre l’mage de la vierge peinte dessus, sous les roses. Une image de la sainte vierge très belle, simple, et harmonieuse.
Conservée en parfaite état sur ce tissu à l’espérance de vie très courte depuis bientôt cinq siècles. Avec l’image de Juan Diego visible dans l’iris de la vierge, donnant les roses à l’évêque (moment de l’apparition de l’image). Les étoiles du manteau correspondent à l’emplacement précis de celles-ci dans le ciel le jour de l’apparition de Marie à Juan Diego, au même endroit et à la même heure.
Au fait, pourquoi Guadalupe ? Parce qu’on appelait comme ça la Vierge dans la région où habitait Cortes, en Extremadura. Clin d’œil : en nahuatl, langue de Juan Diego, quatlasupe, qui peut très bien aussi être à l’origine du nom, veut dire celle qui écrase la tête du serpent. Référence explicite aux premiers chapitres de la génèse, et à l’inimitié entre la descendance du serpent et d’Eve. Et puis, il semblerait que ce soit sous ce nom qu’elle se soit présentée à l’oncle de Juan…
Une foultitude d’autres miracles permanents ont été recensés, je ne suis pas allé voir, mais il parait qu’on entend comme le battement de cœur d’un bébé quand on place un stéthoscope sur le ventre de la vierge sur l’image, que les pigments de l’image n’ont pas été identifiés (on ne sait pas comment l’image a été peinte… des pigments extra-terrestres ?), et la liste s’allonge.
Voila, c’est fini pour la saga culture générale sur les saints du Pérou et qui comptent beaucoup pour les habitants d’Amérique Latine. Je vais rapidement reprendre des messages divers et variés sur des thèmes profanes.
A très bientôt, la compagnie. Si vous avez apprécié la forme des messages (plusieurs sur un même thème au lieu de partir chaque jour dans une nouvelle direction), faites le moi savoir.
Choshow, chroniqueur et promoteur de la culture générale.

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