mercredi 17 août 2011

Etre un modèle...

J’ai décidé de changer de changer le monde.
Que celui qui me trouve présomptueux, lève la main ! ^^
En fait, j’ai déjà changé le monde. Par ce que j’ai vécu, par ce que j’ai fait, par ce que j’ai dit… en un mot, par ce que je suis, j’ai déjà changé votre vie.
Je n’ai pas décidé de changer le monde aujourd’hui.
Ca fait déjà longtemps que j’ai pris cette décision, et j’y travaille. Ce n’est pas en remettant à demain cette tache que j’en arriverai à bout. Non, chaque jour, c’est un nouveau oui, un nouveau choix, un nouveau je choisis de changer le monde.
Je n’ai pas décidé de changer tout le monde.
Dans une photo de fou furieux avec 6 milliards de pixels, changer un pixel passe inaperçu. Mais la photo n’est plus la même. Même si ce pixel change légèrement de teinte. On a pas besoin de beaucoup. Mais la perception de son environnement, ses voisins peuvent changer à son contact.
Je n’ai pas décidé d’imposer ce changement au monde.
Un jour, on m’a dit qu’on doit tous être un jour ou l’autre un modèle pour les autres. Bon ou mauvais. Et on en est responsable. C’est ce qu’on pourrait appeler la solidarité humaine. Qu’elle soit positive et améliore la vie ou négative et la pourrisse…
C’est le monde qui se changera à mon contact.
Aujourd’hui, quelqu’un m’a dit, et il représentait pas mal de personnes, que j’étais un modèle pour lui. Je savais pas où me mettre, j’étais gêné. Parce que c’est si facile de s’enorgueillir et de gâcher tout juste pour satisfaire un petit orgueil personnel pourri…
Le monde se changera quand et là où il sera prêt à changer.
Une étincelle peut faire exploser une cuisine pleine de gaz. Sur la plage, l’étincelle ne fait rien du tout. Parce que je ne sais pas où mon action va avoir plus d’effets, je ne peux que m’efforcer à être le meilleur possible en toutes circonstances… et il y a du boulot.
Ce n’est pas ponctuel quand on veut un changement.
Il ne suffit pas de dire qu’on veut que ça change pour faire bouger les choses. Cela demande un long travail, sur soi, pour changer soi-même en premier. La récolte n’arrive pas au moment où on sème, mais après toute une lente croissance… et parfois on récolte le travail des autres…
Ce n’est pas parce que souvent il ne me le montre pas, que le monde n’est pas changé par moi…
Mais je le sais…
Par ce que je suis, par mon être…
Je change le monde.

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