jeudi 6 octobre 2011

Douleur, terreur, malheur...

Snif…
Bon, j’ai pas versé de larme, mais ce mot relate à peu près les peines de mon cœur… Fray Martin, cher ami, nous ne nous reverrons plus avant longtemps… Petite communauté où je suis allé si souvent… je t’ai fait mes adieux mercredi soir… paroisse qui a fait les joies de mon cœur…  mardi soir s’est faite notre dernière rencontre…
Les adieux ne sont pas déchirants, ils sont… pénibles. Je ne suis pas pour l’absence de douleur, mais c’est toujours un moment difficile. Dans l’euphorie de la dernière rencontre, dans la grande joie de se revoir encore une fois, dans l’allégresse de faire encore la fête… le vide. Un grand vide se fait.
Ca va ? Ouais… un petit ouais. Très petit. Non, je ne suis pas malade, je ne suis pas en train de mourir, je tiens debout tout seul… mais je suis si faible… le regard lointain… le sentiment d’être présent physiquement, mais pas plus… soupir. Gros soupir… détresse ?
Il n’y a que la soif des retrouvailles, l’attente brulante de revoir tant de personnes aimées, ce désir si intense de partager tant de choses avec ceux qui ont déjà partagé tant de choses avec moi dans le passé… qui me conserve le moral.
J’ai aimé d’un grand amour Iquitos. Pas tout de suite, il a fallu que j’apprenne à la connaitre, à l’apprivoiser, à la rencontrer… si inattendue, si surprenante, si à contre pied des a priori… si différente. Et maintenant, je la quitte, cette ville qui m’a accueilli. Qui m’a tant vu. Qui a tant fait pour moi.
Adieu. Je pars. Pas tout de suite. Mais comme ça, c’est fait.
Tout passe. Seule l’éternité ne change pas… et aux dernières nouvelles, mon stage n’était pas vraiment éternel.
C’était votre blogueur, qui va quand même clore le blog courant Octobre… peut-être juste en laissant la possibilité de mettre un message les années suivantes pour suivre ses aventures en Afrique ou en Asie, en Amérique Latine ou en Océanie,
Choshow. Océan de tristesse. Sans le montrer.

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