jeudi 9 juin 2011

Premier Jour

Bon, je fais ça un peu à l'arrach, mais je vais raconter mon premier jour!
Après un lever matinal, un rapide petit déjeuner etun bisou à ma maman, je prends la route de l'aéroport avec mon père pour aller vers mon destin. Un petit accident de la route ne nous ralentit qu'à peine (faut avouer que ce n'est pas notre voiture qui a eu l'accident ^^) et nous arrivons avec 2 bonnes heures d'avance à Charles de gaulle. Je crois. Bref, après avoir reçu plein de conseils avisés, et m'être fait pris en photo, je me sépare bientôt de la présence paternel pour prendre mon envol. Petit oiseau quitte le nid et s'embarque dans un gros oiseau métallique. Direction: Amsterdam! Euh... ouais, vous avez bien tout suivi. Deux moyens d'aller au Pérou: Ibéria via Madrid, ou KLM via Amsterdam. Donc j'ai parcouru rapidement la distance France Pays-Bas entre deux dames et en faisant légèrement le mariolle (^^) parce que j'arrivais pas à m'attacher...
Bon, sinon, je me suis lancé dans la lecture de ChateauBriand. J'ai fini Atala. Non, ça ne parle pas de huns, mais d'indiens du canada (trouvez l'erreur...). Et... ça, va, c'est sympa de s'embarquer dans les rêves de ce grand voyageur...
Revenons à mon voyage. La correspondance à Amsterdam se fait le plus naturellement du monde possible. D'un air décidé comme si j'avais fait ça toute ma vie (prendre un air décidé?), je suis allé à mon prochain point d'embarquement. Bon, ce qui est rigolo, c'est qu'on ne touche pas les pistes des avions. On passe dans des gros tubes qui nous font accéder aux portes des avions. Petit soucis: Ma place est prise. Ma superbe place avec vue sur le hublot. Dommage... Gêné de séparer les membres d'une famille, même deux puisque la première s'est arrangé avec l'autre, je me suis mis de l'autre côté de l'avion (à gauche, pas à droite...) et pas à côté du hublot, mais presque. Bon, anecdote marrante, mon voisin, près de la vue sur le sol, était français (ça c'est bien) et sujet aux crises d'angoisses (il nous en a fait une petite en route). Mais comme je suis tout à fait génial (merci, merci...), ça c'est passé sans accroc. D'ailleurs, dès que j'ai compris comment ça marche, je vous fais parvenir les photos. J'ai regardé plein de film, dont Rango (en anglais, j'ai compriis la moitié du film, pas de sous-titres...), Full metal Jacket (avec les sous-titres, mais flamands...), le réseau social (l'histoire du fondateur de facebook), le début de black Swan (la prochaine fois que je le regarde, c'est avec une ou plusieurs filles, mais pas seul...) et quelques autres. Ces 950 km/h à 11.000m d'altitude se sont passés très bien. Bon, c'était un peu long, 1h20 d'avion puis 5h40, on les sens passer. Non, je rigole, ça c'est ce qu'il y a de marqué sur les billets! En fait, le vol a duré plus de 11h, pour traverser l'Atlantique. J'ai mangé tout ce qu'on m'a proposé (et on m'a proposé beaucoup de choses!) et faut avouer que c'est plutôt bon ce qu'ils donnent dans les avions... Par contre, heureusement que le vin est donné en bouteille avec le bouchon... sinon, j'en aurais renversé sur mon voisin. Bon pas moyen  de dormir, faible visibilité sur l'extérieur, mais voyage agréable. J'ai aussi dû affronter quelques péripéties supplémentaires, avec par exemple ma valise qui aurait dû rester à l'aéroport la nuit mais comme je ne trouvais personne de la compagnie, j'ai du la prendre avec moi...
Parlons de Lima. Très grande ville, en longueur, mais alors, qu'est-ce que c'est sec! Gris et marron. Terne et triste. Poussiéreux et piéreux. Mais je me suis fait hébergé chez des habitants et c'était top. Ils m'ont joué de la musique, des airs du pays d'autres non (Aline de Christophe, en espagnol, ça rend bizarrement...^^). J'ai joué entre l'espagnol et le français, et je me suis fait bien comprendre. La nuit fut courte, vu que j'ai diné assez tard, et que je reportais un peu plus à chaque fois le moment de monter dans ma chambre... et encore, je n'étais pas couché! Une douche, un petit mail pour rassurer les parents et crâner sur facebook, et zou! Au dodo. Vers 11h minuit. Avec les sept heures de décalages, c'est comme si je m'étais levé à 6h du matin et que je m'étais recouché à... 6h du matin le lendemain... Dur... Et j'ai dormi moins de 7h. Mais bon, c'est la vie.
Bon, vite fait, je termine mon voyage en avion. Le lendemain, départ pour Iquitos. Je retourne à l'aéroport Georges Martinez (j'espère que c'est ça) et je file pour la forêt. Là, c'est top. Moins de 2h de voyage en survolant les montagnes arides que j'avais aperçu la veille (parce que j'ai vu des choses quand même...) puis la forêt, en étant au dessus des nuages... Ca déchire.
J'arrive sur une piste qui a pas la même tête que celle de Paris, Amsterdam, ni Lima. C'est plus simple, et là, pas de tubes! On descend sur la piste de l'avion. Bon, le stewart m'a regardé d'un air bizarre en me disant qu'il faisait chaud quand je suis sorti avec mon polaire et mon manteau, et je m'attendait à me prendre une bouchée de chaleur plus terrible que ce que j'ai eu. En fait, ça allait; j'ai quand même enlevé le trop avant de prendre ma valise. Dehors, Sophie qui m'a reconnu tout de suite (mon air décidé?) m'a emmené jusque là où je loge. On a pris une motocar, et j'ai pu profiter d'un spectacle très sympatique car en dehors du respect relatif du code de la route, j'avais en spectacle la superbe nature (verte) et les batiments colorés qui le changeaient de Lima. Les maisons font un étage tout au plus, et les villes s'étendent sur des kilomètres. C'est de la terre ou des briques, et ça fait un peu sale. Mais c'est chaleureux.
Bon, je reporte à plus tard ma première journée sur place. Je le ferai peut-être demain. Qui sait?

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